« L’obstacle majeur du changement, c’est l’acceptation. Pour cela, il faut nécessairement passer par une relation « miroir » : c’est un tiers, une personne extérieure qui nous renvoie notre image. Le cheval excelle dans ce rôle.
Le miroir est plan et statique alors que le cheval, lui, est dans le mouvement. Etant lui-même dans le ressenti et l’authenticité, il est un miroir mobile parfaitement fidèle. Il n’est jamais dans le jugement. C’est un thérapeute parfait !
- Il réagit instinctivement : pas de mentalisation
- Il n’est pas dans l’analyse
- Il n’a pas de subjectivité : vraie neutralité
- Il n’a pas d’objectif de résultats, pas de but de guérison
- Il ne cache rien
- Il ne cherche pas à être quelque chose : réelle authenticité.
Etre avec un cheval nécessite d’être présent dans l’Ici et le Maintenant. Si tu es présent à toi-même, tu peux être présent à tout ce qu’il y a autour. Etre dans une demande à l’instant T et observer ce qu’il se passe. Tant que tu n’as pas trouvé la position juste, le cheval te renvoie toujours la même mauvaise réponse, alors que si tu parviens à changer tu obtiens immédiatement la réponse. »
« On dit que le cheval est le miroir de l’âme. Je dirais qu’il est le révélateur de notre état émotionnel. J’ai constaté que le cheval, animal très sensitif, se « cale » sur les émotions de son partenaire cavalier. Il ressent les émotions même les plus intimes de son cavalier, ce qui oblige à une maîtrise des émotions « négatives » telles que la peur ou la colère. Avec le cheval, impossible de tricher ou de donner le change, il sent tout ce qui se passe à l’intérieur de soi : le trouble, la peur… etc.
Pour obtenir de son cheval une attitude sereine, j’ai constaté qu’il est important de prendre conscience de ses émotions pour se remettre en question et se re-centrer sur soi. La pratique du yoga, de la relaxation ou de certains arts martiaux est très utile pour arriver à un état émotionnel serein avant d’approcher le cheval. » Isabelle
« Comment inspirer et gagner la confiance de son cheval sans être confiant et digne de confiance ? Cela m’a obligée à redescendre mon degré d’émotivité pour être en phase avec le cheval, pour être attentive à lui et comprendre son besoin d’assurance pour devenir son leader.
Si je constate de la nervosité de la part du cheval, je vais essayer de faire en sorte de sentir mon état émotionnel pour le corriger. En rassurant le cheval, je me calme moi-même. C’est en cela que je dis que je fais de l’équithérapie.
Au départ, manquant de confiance en moi-même, j’ai compris qu’il me fallait faire un effort pour « oser être » , pour m’affirmer face au cheval en ayant une attitude plus déterminée, faute de quoi je risquais de perdre toute crédibilité face à mon cheval. L’animal ne juge pas l’humain, mais il le sent et le devine. Cette absence de jugement, ce droit à l’erreur, m’ont aidée à améliorer mon comportement hésitant et maladroit, à prendre des initiatives. » Valérie.
« La confiance, c’est le contraire de la peur. Si tu projettes de la peur, tu reçois de la peur…
Si tu arrives vraiment à te centrer, il n’y a aucune raison pour qu’il t’arrive quelque chose de négatif.
Les chevaux m’ont appris que la confiance en soi est un préalable indispensable à la confiance en l’autre.
Ils m’ont aussi amenée à cette prise de conscience que l’on génère tout ce qui nous arrive…
Avec les chevaux, l’effet miroir est immédiat ! »
« J’ai appris à observer mieux. A identifier la communication non verbale des humains. Voir ce qu’ils expriment de façon inconsciente. Il me semble du coup que je les perçois mieux. J’ai aussi appris à accepter mes limites et celles des autres. A me satisfaire de petites victoires qui me semblaient insignifiantes avant. A me fixer des objectifs plus petits mais plus précis. A essayer d’aller jusqu’au bout de mes choix : la preuve j’ai changé de métier et ça fait 20 ans que j’y pensais. A comprendre que l’échec fait partie de l’apprentissage et qu’il peut être constructif ; ne pas tout abandonner au premier obstacle. A identifier ma part animale et mes réactions instinctives, à les aimer voire à les revendiquer.
Mes échanges avec les autres sont plus sobres. Mes attitudes aussi, un peu moins exubérantes. J’ai appris à mieux canaliser mon énergie. A moins disperser mon esprit et mon énergie. »
« Le contact avec le cheval est un moment de relaxation et de retour sur moi-même. Lorsque l’on demande au cheval de respecter son espace personnel, moi, qui me laisse facilement envahir par les humains, cela m’a beaucoup aidée à prendre conscience que dans la vie courante, je peux aussi, faire respecter mon espace personnel à condition d’être suffisamment déterminée mentalement (mon attitude mentale pour penser : « non je ne me laisserai pas envahir par toi »), et physiquement. Le langage corporel utilisé en éthologie avec les chevaux fonctionne aussi avec les humains.
Maintenant lorsque je dois affronter certaines situations avec des personnes de la vie professionnelle, je redresse le dos et la tête face aux gens, les pieds bien ancrés dans le sol, je respire calmement, je souris et j’offre une attitude qui met l’autre en confiance.
Depuis que je pratique l’équithérapie, les personnes viennent plus volontiers me parler, me tendre la main. J’ai augmenté mon capital de sympathie de façon étonnante, à tel point que j’en suis parfois étonnée de l’attitude de certaines personnes qui ne m’auraient pas adressé un regard auparavant.
J’ai pris aussi conscience que le cheval a besoin de messages clairs pour agir. Cela m’a obligée à revoir ma façon de communiquer. Si le cheval ne comprend pas ce que je lui demande, c’est que mon message n’est pas explicite, à moi de le rendre plus lisible. Avec les humains, le message envoyé n’est pas forcément bien reçu, il faut parfois reformuler différemment les choses tout en gardant une attitude dénuée d’impatience ou de colère.
Avec un cheval apeuré ou excité, j’ai appris à rester calme pour faire redescendre son émotion et l’apaiser, de même, en face de quelqu’un de nerveux ou coléreux, je fais tout pour faire baisser la tension. Récemment, j’ai réussi à calmer un collègue irritable et emporté, il est ressorti de mon bureau avec le sourire. Depuis nos rapports dans le travail sont facilités. »
« J’ai un problème d’espace vital, je ne sais pas me protéger, je fais preuve de trop d’ouverture… Et bien dès la première séance, le cheval m’a marché sur le pied. Ca, c’est objectif ! J’ai eu le pied bleu pendant un mois, histoire de me rappeler qu’il n’est pas agréable de se laisser marcher sur les pieds….
En une séance, j’ai eu le résultat objectif et direct de ce que j’aurai pu mettre des années à découvrir sur le divan d’un psychanalyste et à accepter par ailleurs. »
« Le cheval n’a ni jugement, ni haine, mais il est en interaction permanente. Si tu n’es pas centré, c’est-à-dire présent à toi, le cheval le ressent tout de suite.
Tu ne peux obtenir un acte juste que lorsque tu es complètement centré. Tu es alors cohérent et tout ce que tu fais devient juste. Tu es pleinement et intentionnellement dans tes actes. Ce n’est pas seulement de la concentration. Tu es dans ton énergie et tu peux l’envoyer où tu veux dans le cheval.
Etre avec un cheval nécessite d’être présent dans l’Ici et le Maintenant. Si tu es présent à toi-même, tu peux être présent à tout ce qu’il y a autour
Etre dans une demande à l’instant T et observer ce qu’il se passe.
Tant que tu n’as pas trouvé la position juste, le cheval te renvoie toujours la même mauvaise réponse, alors que si tu parviens à changer tu obtiens immédiatement la réponse.
Avec un cheval, il faut toujours être centré, présent, ce qui ne laisse place à aucune pensée parasite. »
« Il est des moments fugaces en compagnie des chevaux où l’on touche à quelque chose qui est vraiment de l’Amour, un sentiment de plénitude au-delà du bien et du mal, au-delà de la peur. Etre totalement présent à soi-même procure un bien-être total, comme un moment d’éternité. Et c’est pour ça qu’on ne renonce jamais… »
« Claire m'a accompagnée en développement personnel sur des thématiques différentes. Elle m'a aidée à mettre le doigt sur des problématiques dont je ne soupçonnais même pas l'existence.
Ceci, en rebondissant avec beaucoup de finesse sur un mot ou une émotion que je venais d'exprimer m'amenant ainsi à prendre conscience, lâcher et dépasser cette problématique ainsi remontée. » Joëlle F.
« J'ai fait deux stages sur le développement personnel avec Sylvain Imbs et toi à Rambouillet en 2012. Cela m'a ouvert a l'empathie possible entre les êtres humains et les chevaux. Aussi a comment la thérapie avec les chevaux peut aider à traverser des moments difficiles de la vie. Ton accueil et écoute m'a aidé à retrouver de la joie et de l'énergie positive qui était en moi. En voyant mon enthousiasme mon mari a eu envie de goûter a cette expérience avec les chevaux bien qu'il avait beaucoup d'appréhension. Nous avons fait ensuite un stage " en couple" avec toi et une autre personne à Sauve... Cela nous a procuré beaucoup de bonheur et nous a ouvert à la communication avec ses êtres si apaisants et patients avec nous les humains. » Irene T.
« J'ai rencontré Claire lors d'un stage sur le cheval miroir de nos émotions avec Sylvain Gillier et Jean-Philippe Fradet. Ce stage a été pour moi mes premiers pas vers l'acceptation de mon être. J'y ai rencontré de magnifiques personnes et des chevaux qui m'ont guidé vers moi-même. Ce stage, accompagné de la bienveillance et de la bonne humeur de Claire, m'a fait l'effet d'une véritable prise de conscience sur mes blessures et mes croyances qui m'empêchaient d'avancer. Aujourd'hui, je poursuis mon chemin vers la médiation équine et j'en suis de plus en plus fascinée! Je conseille à chacun de vivre l'expérience auprès de Claire et des chevaux, vous y évoluerez en douceur, à votre rythme. Merci du fond du cœur ! » Delphine S.
« Pour ma part, mes quelques expériences auprès des chevaux m'ont fait ressortir énormément d'émotions. J'ai l'impression que les chevaux nous "forcent" à être vrais, on ne peut pas leur mentir ou se mentir quand on est face à eux. Ils dégagent une certaine sérénité et sincérité dont on a envie de s'imprégner... En tout cas je n'ai pas passé une seule séance auprès d'eux sans verser une larme... » Blandine A.